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Le livre des poètes
LE COEUR SANGLANT
Tu as ris de mes larmes !
Sache que tu es la première femme
devant qui j’ai pleuré
Caresse toi de ma douleur
Jouis de ton triomphe, ne perds pas un instant
Car je pénétrerai cette nuit dans ta chambre
Eclairé par mon poignard
Et à l’aube, je jetterai ton cœur aux corbeaux
Il aura palpité dans ma main
L’eau de ma fontaine le purifiera
Il aura pollué le sable du désert
le vent effacera son empreinte
Corbeaux noirs.... Arrivez ! Arrivez ! de l’horizon
Pour la curée d’un cœur de femme
Je vous le lancerai
Après y avoir enfermé mon âme
"RÉPONSES"
Tu me reproches de ne pas t’aimer ?
Trouverais-je mes roses plus parfumées
Si mes yeux se remplissaient de larmes
Chaque fois que je les respire ?
Seraient-elles plus éclatantes
Si je ne pouvais les cueillir
Sans leur réciter des poèmes ?
La pluie demande t-elle à la terre
De frissonner d’amour ?
Et la lune, demande t-elle au désert
De la récompenser d’éclairer son étendue ?
"LA BATAILLE"
Nous avions épuisé les paroles d’amour
De même que le silence s’établit
Dans les rangs de deux armées
Qui vont se livrer bataille
Le silence s’était fait entre nous
Nous avons livré la bataille d’amour
Le bruit des sabres était nos baisers
Les soupirs des blessés étaient nos halètements
Le fracas des chars était dans nos artères
Et je t’ai gardée contre moi
Comme un étendard déchiré
JE N'AI RIEN LAISSÉ PARAITRE
Je n’ai rien laissé paraître
Du trouble que m’a causé cette nouvelle
Bien plus, j’ai réussi à faire sourire
L’ami qui me l’a annoncée
L’ami qui ce serait attristé avec moi
Je suis donc certain qu’il ne s’est pas douté
Que mon cœur s’était déchiré
Les larmes ne ressuscitent pas ce qui est mort
Mais si leur rosée t’apaise
Cache-toi pour pleurer
Je n’ai rien laissé paraître
Du trouble que m’a causé cette nouvelle
Il s’agissait d’une femme que j’ai aimée
Sans le lui avoir dit, et vers laquelle
Je n’avais jamais osé lever les yeux
"LE BAUME"
Elle m’a dit :
Je ne provoque ta jalousie
Que pour savoir mieux que tu m’aimes
Ainsi, quelques fois
Afin de me faire oublier ce que j’ai souffert
Durant ses morsures
Elle baise les croissants roses
Que ses dents ont gravés dans ma chair
Extraits de " Le jardin des caresses."
(Traduit de l’Arabe par Franz toussaint 1911 - éditions H.piazza)
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